Poème gagnant à Rochebois en l'an 1013

Bière d'un jour
Bière de toujours
Brune, Blonde, Rousse
Toutes des amours
Tout ce qui compte
Est d'être saoul comme un sourd.

Ecrit par Wolivar

Le manant, mécréant, méprisé rat d’égout !
Partout où il se rend, inspire le dégoût
Il se voit affublé de termes peu flatteurs,
Le filou, le fieffé, le fichu colporteur !

Pourtant on se réjouit, quand marquant l'horizon
Après avoir marché, bien plus que de raison,
Parait son bric à brac entassé sur son dos,
Promesse dans ses sacs d'achats et de cadeaux.

Le paysan du coin demande des détails,
Le traite de gredin, de voleur de bétail.
Demande-t-il dix sous, qu'on lui en cède trois,
N'est-ce pas un voyou, il feint le désarroi !

Mais ce que croient les gens, les écueils déprimants,
Les histoires d'argent, n'importent pas vraiment !
Le colporteur connait des accueils plus aimants,
Quand il envoie hurler ta femme au firmaments.

Texte composé par Gwesyn O Corwynt
Ecrit par Seren O Corwynt
Signé par Trizek O Corwynt

La preuve qu'une personne ne sachant ni lire ni écrire peut quand même gagner un concours de poésie.

Ecrit par Serenn O Corwynt
Signé par Trizole O Corwynt

hu-hum, très chère bibliothécaire, c'est "Seren" avec un seul "N", et surtout... Il n'y a pas de "Trizole O Corwynt"... Mais il y a un "Trizek", qui lui est un lettré et est plus sûrement celui qui a signé...

C'est modifié, je me suis effectivement trompée pour Trizek par contre il avait bien noté Serenn. Mais la prochaine fois, je mettrai des lunettes.

C'tait un chouette évènement !

Pour la foire de 1016, p't'être bien que Gwesyn aura appris à lire. Ou alors il aura sombré dans l'alcool et la mencidité *, j'ai pas encore décidé

PS : Merci j'ai désormais trouvé le surnom de notre scribouillard, j'l'appellerai Trizole désormais !

* Bon ça changera pas beaucoup de 1014, certes...

A ma dame

Devant les portes et les murs des forces d'Argos
Nous avancions, fiers guerriers des fiefs de Rochelion
Avec honneurs, prêts à en découdre et à y laisser nos os.
Nous ne fûmes point déçus d'en prendre plein le fion.

Lorsque sur moi, tu t'es penchée
Quel ne fut pas mon délice
De voir que tu allais me pomper
Avec force plaisir et vice.

Depuis je rêve de ta magnificence
Et désire contempler tes grands yeux noirs
De ta sombre lumière, je gagne mon essence
Et je parcours les terres de Galaté pour chanter ta gloire.

Des îles d'Argos jusqu'à Gretzvel long fut le chemin
Et depuis, chaque minute d'absence est une torture
Car cette fortuite rencontre scella mon destin
Il me tarde ma belle Dame de pouvoir conclure.